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PORTRAIT

Itinéraire d’un entrepreneur « humanoptimiste »

Olivier Feix a plusieurs vies. Cet entrepreneur, diplomate et professeur dans le supérieur incarne un humaniste à tous égards et un bâtisseur d’innovations. Portrait d’un homme aux multiples facettes.

Diplomate économique aguerri

 

« A la Fac je me suis orienté vers l’économie et les sciences politiques », révèle Olivier Feix. Issu d’un père banquier et d’une famille de militaires - il évolue dans un milieu où tout s’explique. C’est naturellement que ce quadra, à l’allure posée et au sourire bienveillant, se tourne vers la diplomatie économique durant ses études. Après un bref passage dans la finance, il se tourne vers la politique. « A la Fac j’étais proche de l’UNEF et je me suis retrouvé au service presse de François Mitterrand », explique Olivier Feix. Il a poursuivi avec l’élaboration de stratégies de communication avec le vice-président de l’AMF, André Laignel, ancien secrétaire d’État de l’aménagement du territoire de François Mitterrand, avec Jack Lang et avec plusieurs autres hommes politiques de premier plan.

 

A partir de 2005, Olivier Feix souhaite étendre son rayon d’action et défendre l’intérêt de la France à l’International. Il crée son premier cabinet d’affaires publiques et diplomatiques à Bruxelles – Euraegis. Son activité deviendra Zenon7 Public Affairs en 2008. Son rôle ? « débugger » des dossiers et favoriser la bonne connaissance et le bon emploi de l’Union Européenne, « éclairer la décision publique et créer des synergies économiques importantes avec les opportunités que les fonds européens peuvent présenter ». Ainsi, Zenon7 se développe dans de nombreux pays en Europe de l’Est mais également au Maghreb et dans certains pays d’Afrique.

 

Professeur facétieux

 

« L’enseignement ? C’est mon côté fun, ma madeleine de Proust ! », plaisante-t-il. Tout commence en 1996 à l’Université Paris I Panthéon-Sorbonne où il donne à 26 ans ses premiers enseignements en science politique sur l’influence et la communication. Il enseignera pendant 20 ans dans de nombreux autres établissements tels le CELSA, l’Université Babes Bolyai en Roumanie, l’École Nationale de l’Agriculture de Dijon ou France Business School. Il réalise quelques conférences sur la diplomatie économique et les affaires européennes, notamment à l’Institut National des Hautes Etudes de la Sécurité et de la Justice (INHESJ). Il assurera pendant 2 ans la direction stratégique d’enseignements pour un groupe parisien d’écoles de commerce, notamment pour la projection internationale et l’optimisation des mécanismes de diplômes européens.

 

Ses interventions sont basées sur l’enseignement de la géostratégie, de l’intelligence compétitive et des techniques d’influence. L’impact de l’innovation et des nouvelles technologies sur la société demeure également un des thèmes récurrents qui animent ce passionné de l’humain.

 

Pour ses 20 années d’enseignement, il se lancera durant l’été prochain dans la construction d’un site web témoignage rassemblant syllabus, recherches documentaires et liens qui ont nourri son discours et sa réflexion. « Garder le lien humain avec mes anciens étudiants est aussi important pour moi », confesse-t-il.

 

Créateur d’innovations

 

« Je crois en l’objet, en l’homo faber. Je ne conçois pas l’économie sans fabriquer des choses, une économie qui ne soit qu’immatérielle et virtuelle ! », s’exclame-t-il. Ainsi début 2016, Olivier Feix lance Hydrodynamic Technologies SAS dont l’activité est l’étude et la production d’énergie hydroélectrique. Un de ses projets consiste à installer de grandes vis dans les rivières, pour produire de l’hydroélectricité. Ces vis sont créées en matériaux composites carbone et réalisées par impressions 3D très grand formats, avec des rendements jamais atteints. Les systèmes installés permettent également de restaurer la continuité écologique des cours d’eau. Il est également à l’origine de la marque VolumetriQ, estampillée sur ses imprimantes 3D dernière génération et ses drones aériens et aquatiques pour la captation, la modélisation et l’impression 3D complexe et de grande taille. « L’impression 3D favorisera la lutte contre l’obsolescence programmée. Nous aurons bientôt la capacité de construire des sites et objets dans tous les matériaux possibles, dans toutes les dimensions, en transformant l’audace, l’imagination et de la créativité humaine en réel ». Avec Hydrodynamic Technologies, il prendra la tête en 2017 d’un projet de consortium européen pour l’impression 3D, Omega Factory.

 

A partir du lancement prochain par ZENON7 de la fédération européenne des fermes urbaines et verticales, dont les premiers démonstrateurs devraient permettre « Sur une surface de 5 800 m², de nourrir près de 20 000 personnes sans engrais chimiques, en recyclant l’eau et avec une autonomie énergétique » ; et grâce à des outils de fusion de sable avec impression 3D, il s’agirait d’aboutir à des projets tels que Sand Babel. Afin de lutter contre le réchauffement climatique, ce projet favorisera le retour de la vie et des groupes humains dans les zones arides ou désertiques.

 

Partisan de l’utilisation des énergies renouvelables et spécialiste des questions européennes, il fonde en septembre 2016 l’association d’intérêt européen Newenertech dont la mission est de favoriser l’émergence en Europe de nouvelles technologies pour les énergies vertes, et participer au Green New Deal Européen pour la transition énergétique dans toute l’Europe et vers l’International.

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